Nos autres artistes

Vous trouverez ci-dessous la présentation et de courts portraits des groupes, artistes et conférenciers qui lors de notre 3e Festival franco-québécois de Verneuil-sur-Avre se sont produits sur la scène du Silo ou à la salle Claude-Temmem de la MJC André-Malraux, classés par ordre alphabétique. À eux tous encore mille mercis, tant de la part du public que des organisateurs !

Jacline Allard
De 2002 à 2006, sac au dos, Jacline Allard a parcouru le Québec de Montréal à Sept-Îles et Port-Cartier en passant par le lac Saint-Jean, un séjour en forêt en Mauricie puis en pays outaouais, à la découverte du monde amérindien. La culture des nations qui le composent, leur attachement aux traditions et leurs cérémonies sacrées n’ont dès lors plus guère de secrets pour elle. À travers ses récits de voyages et ses anecdotes, elle nous a fait partager l’immense générosité et la fraternité qu’elle a rencontrées au sein des peuples autochtones.

Lady Arlette
Elle compose, écrit, joue de la guitare et du sampler. Paolo Consiglio taquine la guitare, le regard vers l’horizon. Laurent Gauthier impose le rythme à la batterie, et Pierre Lacheray joue de la basse en portant le costume avec une classe inégalable. Ce cocktail détonant a donné un premier album en 2011, Je suis Madame, en attendant le prochain prévu pour 2013. « Bienvenue dans le cabaret improbable, fripon et furieusement rock 'n' roll de cette diva craquante mais trashy. Dentelles et énergie rock s’y côtoient sans se déranger, avec un naturel déconcertant. » 
(Liberté Dimanche.)

Joséphine Bacon
Joséphine Bacon est une poétesse innue originaire de Betsiamites au Québec. Sa langue appartient au groupe algonquin et est encore bien vivante ; proche de l’atikamekw et du cri, elle est parlée par plus de dix mille Amérindiens au lac Saint-Jean, sur la Côte-Nord et au Labrador. La poésie l’accompagne depuis son enfance à travers la tradition orale de son peuple. Ce savoir, elle le partage aussi bien comme réalisatrice de films documentaires, parolière, auteure de recueils et traductrice, qu’en tant que consultante ou organisatrice d’expositions. (Photo de Laure Morali.)

Nathalie Gressin
D’origine française, elle est coproductrice des Ateliers Audiovisuels du Québec. Depuis une dizaine d’années, elle consacre toute son énergie et son talent à poursuivre le chemin tracé par son mari, le cinéaste Arthur Lamothe. Elle a participé au montage de 21 des 81 documentaires sur les Innus s’intitulant Cultures amérindiennes : Archives (2004), puis aux 13 documentaires s’intitulant Mémoire Antérieure (2005). En tant que coscénariste et assistante, elle a également aidé à la production des Pêcheurs acadiens de l’île Lamèque (2006). Depuis 2007, elle est membre du jury de l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision (ACCT). Photo ci-dessus de Nicole Boucher (lors du vernissage à l'Espace Saint-Laurent le 10 août) : de gauche à droite, MM. Patrick Lecouturier et Yves-Marie Rivemale, Mmes Nathalie Gressin et Micheline Gervais, MM. Fabien Perucca et Charles Khérian.

Jacques Lacoursière
Né à Shawinigan en 1932, ce fils d’imprimeur promis à reprendre l’entreprise familiale devient auteur et historien. Il collabore à de nombreux journaux, revues, ouvrages et fascicules (Nos racines, histoire vivante des Québécois, etc.), tout en lançant la série radiophonique intitulée En montant la rivière. S’ajoutent bientôt de multiples productions tant à la radio qu’à la télévision (séries Duplessis et épopée en Amérique), l’animation de « J’ai souvenir encore » tous les dimanches matin à Radio-Canada, puis, entre 1995 et 2006, l’écriture de l’Histoire populaire du Québec, dont il a publié les cinq premiers tomes. En 2008, il a été fait docteur Honoris causa des universités de Moncton et du Québec à Montréal. N.B. : Jacques Lacoursière est un descendant de Paul Bertrand dit Saint-Arnaud. (Photo de Rémy Boily.)

Hélène Maurice
À Verneuil, nul n’a oublié la soirée absolument magique qu’elle a offerte lors de notre deuxième festival, en 2011, avec son spectacle intitulé De Filles en aiguilles. Rappelons que née à Montréal, cette chanteuse s’est installée en Touraine depuis vingt ans. Cette année, son tour de chant a rendu hommage au grand Félix Leclerc. Elle était accompagnée par l’auteur, compositeur et interprète Dominique Cravic (guitariste et accompagnateur de Juliette, Henri Salvador, Arielle Dombasle, Olivia Ruiz, Régine, Pierre Barouh, Pierre Louki, Georges Moustaki, etc.) – un cador –, et par Claire Elzière, qui interprétait des chansons de Pierre Louki. Cette chanteuse, appréciée jusqu’au Japon, compte déjà une douzaine de CD à son actif.

Yvon Mercier-Manitoube8itch
Né d’un père algonquin (abénaki) et d’une mère iroquoise, il a d’abord quitté sa forêt natale nordique pour aller étudier puis enseigner la biochimie à l’université de Sherbrooke. Puis, animé par le plus grand désir de faire revivre la culture ancestrale amérindienne, qu’il estimait trop négligée, méprisée ou méconnue, il devient chef de la bande abénakise (Mena’Sen). À travers ses contes et ses chants accompagnés au tambour (pour la guérison de l’esprit), ainsi qu’à travers la médecine amérindienne qu’il pratique (pour la guérison du corps par les plantes), il transmet désormais un savoir issu de la nuit des temps. 

Muz’nouch
Imaginez un fan de Django qui aurait appris le tango avec Jacques Brel à Bucarest. Cela donne 4 Muz’nouch : Gary Grandin à la guitare, Nicolas Bordes à l’accordéon, Hugues Letort à la contrebasse et le chanteur Valéry Dekowski…
 Cela fait dix ans que ça dure, que leurs chansons drôles, émouvantes, irrévérencieuses et provocatrices écument les scènes. « La rime éthérée et la mélodie piano-bar, ce n’est pas vraiment leur genre. On pense plutôt à Renaud pour le vocabulaire d’apache et les portraits déglingués de grands fauves du bitume. (…) Côté musique, en revanche, ça braconne dans tous les coins, du rock malpoli au jazz qui dérape, en passant par le musette de bastringue et les tziganneries furieuses (…). De vrais gavroches, donc… » (G. Biard, Charlie Hebdo, 23/05/12.)

Kathia Rock
Elle vient de Maliotenam, une réserve amérindienne située près de Sept-Îles. Elle passe son enfance chez les Innus montagnais de la Côte-Nord, véritable nid d’artistes, de musiciens et de chanteurs infatigables. Elle sera spécialement inspirée par leur premier auteur-compositeur-interprète – Philippe Mckenzie, le père de la chanson innue – et plus particulièrement initiée à la création musicale par Claude Mckenzie, au temps du groupe Kashtin. S’exilant à Montréal, elle compose ses propres chansons et se produit sur scène aussi bien qu’à l’écran, multipliant les succès et premiers rôles. Auteure, compositeure, interprète et comédienne, elle est une des rares femmes innues à avoir reçu l’autorisation de jouer du teueikan, tambour sacré traditionnellement réservé aux hommes.

Le duo Trente-deux
Mettez-vous sur votre trente et un, cela ne fera ni une ni deux, sinon dites 33 et croisez les doigts : « 32 est un duo scénique qui fait de chacune de ses chansons un spectacle. La voix limpide de Claire nous invite à écouter des textes à double sens où aucun mot n’est laissé au hasard. Son répertoire varié aborde des sujets parfois très sérieux, elle y ajoute alors cette légèreté poétique qui nous manquait. Claire écrit comme un peintre compose ses tableaux ; elle exploite toutes les couleurs de notre langue avec harmonie et finesse. Pour parfaire l’œuvre, Mélou vient poser ses notes de velours et d’acier sur notre tableau. Virtuose de la guitare et percussionniste ingénieuse, elle fait battre le cœur de leurs chansons. (…) Ce n’est pas qu’un concert, c’est une performance de mots, de voix et de musique. » (La Murmure.)



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